Justice nulle part
La violence policière prospère là où sa dénégation prolifère
Le pouvoir policier tient autant du flashball qu’à toutes les connivences ordinaires qui l’entretient : toutes celles et ceux qui regardent le policier comme un « agent » indispensable au maintien de l’ordre public, comme un « collègue » du même corps, un « auxiliaire » de justice.
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IGPN : la com’ passe, le personnel trépasse
Temps de lecture : 4 minutesL’Inspection générale de la police nationale a publié son dernier rapport. Au menu, beaucoup de design et de com’, et cette info discrète : l’an dernier, en plein pic de violences policières, le pôle Enquêtes de l’IGPN a perdu 20% de ses agents.
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Intimidations contre Flagrant déni : l’État condamné
Temps de lecture : 3 minutesLe tribunal administratif de Lyon a condamné le ministère de l’Intérieur pour faute, en raison des appels et courriels malveillants que nous avions reçus, via une adresse IP policière.
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Sonya, éborgnée sans suite
Temps de lecture : 5 minutesVictime de violences policières à Montélimar en mars 2023, Sonya a déposé plainte. Mais un an et demie plus tard, elle n’a aucune nouvelle. Personne n’a entendu son témoignage, et son signalement à l’IGPN a fini à la poubelle. En septembre, elle vient de saisir un juge d’instruction pour tenter de…
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Violences policières : de plus en plus d’enquêtes, de moins en moins de poursuites
Temps de lecture : 3 minutesEn dépit de l’acharnement des autorités à masquer l’ampleur du contentieux entre la population et sa police, les chiffres démontrent que la part des auteurs « non identifiés » dans les enquêtes ouvertes par la justice pénale ne cesse de croître. Une rupture a eu lieu sous Macron.
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Manœuvres d’intimidation contre Flagrant déni : devant la justice, l’État joue la montre
Temps de lecture : 3 minutesIl y a deux ans, nous avions lancé deux procédures judiciaires suite aux manœuvres d’intimidation dont nous avions fait l’objet, depuis une adresse IP du ministère de l’Intérieur. Depuis, l’attente perdure.
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Permis de tuer : le mois de mai qui fera condamner la France
Temps de lecture : 4 minutes100 morts sous les balles de la police n’auront entraîné qu’un rapport parlementaire de mauvaise foi et une jurisprudence floue. La famille de Luis Bico, tué par la police en août 2017, vient de saisir la Cour européenne. Flagrant déni s’adresse à l’ONU pour dénoncer une inertie française inconséquente et criminelle.
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Vous aimez l’IGPN ? Vous allez adorer les « cellules déontologie »
Temps de lecture : 2 minutesL’IGPN ne cesse d’affirmer qu’elle ne traite que 10 % des enquêtes ouvertes après des violences policières. Mais où passent les autres ? Souvent, elles échouent entre les mains des « cellules déontologie » : concentrés sur les affaires les moins visibles, ces services se révèlent partiaux et inefficaces.
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Révisez le « 17 » pendant les vacances !
Temps de lecture : 2 minutesNotre guide pour les victimes policières a été publié en décembre 2023. Un outil précieux (et inédit) pour s’orienter dans le labyrinthe judiciaire face à la police, et pour mieux comprendre les mécanismes souvent opaques de l’impunité.
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Affaire Luis Bico : la Cour de cassation valide le « permis de tuer » de la police
Temps de lecture : 4 minutesPour la première fois, la justice valide un tir policier mortel, alors qu’il n’y avait pas légitime défense. Luis Bico ne présentait pas de danger immédiat. Mais le policier qui l’a tué, alors que des passants étaient dans sa ligne de mire, échappe à toute poursuite. La CEDH va être saisie.
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Comment la police a utilisé son « permis de tuer » sur Luis Bico
Temps de lecture : < 1 minuteFlagrant Déni décrypte l’homicide policier de Luis Bico, l’une des premières victimes du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.