Justice nulle part
La violence policière prospère là où sa dénégation prolifère
Le pouvoir policier tient autant du flashball qu’à toutes les connivences ordinaires qui l’entretient : toutes celles et ceux qui regardent le policier comme un « agent » indispensable au maintien de l’ordre public, comme un « collègue » du même corps, un « auxiliaire » de justice.
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Depuis Macron, la police n’exclut plus les fonctionnaires violents
Temps de lecture : 5 minutesExclu Flagrant déni. Depuis 2018, il n’y a plus du tout d’exclusions disciplinaires pour les policiers violents. Brutalement, les sanctions ont été divisées par dix. Sébastian Roché (CNRS) y voit un véritable « changement de standards ». Décryptage.
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Les victimes de violences policières privées d’indemnisation provisoire ?
Temps de lecture : 6 minutesLa possibilité d’obtenir une réparation avant la toute fin des procès est prévue par la loi. Mais pour les victimes de violences policières, la cour d’appel de Paris a quasi fermé la voie. La Cour de cassation doit trancher prochainement. En attendant, les mutilations continuent.
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Grenades explosives : pour en finir avec l’impunité
Temps de lecture : 7 minutesPour en finir avec les grenades de la République (2/2). Aucun policier ou gendarme n’a jamais été condamné pour un usage illégal de grenade explosive. Les seules « fautes » condamnées par la justice… sont celles de Rémi Fraisse, tué par une grenade, et d’une autre victime. L’obscénité judiciaire doit cesser.
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Tir de LBD classé sans suite : la justice lyonnaise saisie
Temps de lecture : 2 minutesL’enquête conduite par la « cellule de déontologie » n’a jamais auditionné le principal témoin. Les deux seuls auteurs possibles du tir rejettent la responsabilité l’un sur l’autre. Une « plainte avec constitution de partie civile » a été déposée jeudi dernier.
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« Vous avez du culot de venir ici pour déposer plainte contre des collègues »
Temps de lecture : 4 minutesAchour* a subi des violences policières à Lyon. L’hôtel de police a d’abord refusé de prendre sa plainte, avant de lui réserver un traitement peu compatissant. L’IGPN ne prend pas les plaintes, donc il n’existe aucun service d’accueil spécialisé pour les victimes.
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Violences policières : la justice blanchit mais cache son chiffre noir
Temps de lecture : 3 minutesLes procureurs trouvent deux fois plus d’excuses aux violences quand elles sont commises par des policiers. Un quart des agents considérés comme coupables sont absous en toute discrétion. Les premières statistiques dévoilées par Politis objectivent la fabrique de l’impunité.
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La justice préfère les tabassés du centre ville
Temps de lecture : 2 minutesViolences policières sur la place Bellecour : condamnation des coupables. Violences policières à Vaulx-en-Velin : condamnation de la victime. La justice « indépendante » valide la partialité du traitement des dossiers par le parquet.
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La République contre Marianne
Temps de lecture : 2 minutesCe lundi 28 novembre à 14h, comparaîtront quatre militantes féministes devant le tribunal judiciaire de Nantes. Prévenue et également victime de violences policières, Marianne témoigne auprès de Flagrant Déni de la partialité des institutions policière et judiciaire.
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En Guadeloupe, la gendarmerie tue « sans regrets »
Temps de lecture : 3 minutesC’est le seul procès pour soi-disant « refus d’obtempérer » ayant abouti à une condamnation d’un agent de la force publique à de la prison ferme. Le procès en appel devait se tenir à Lyon, le 28 Novembre 2022. Il vient d’être reporté et aura lieu en Octobre 2023.
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Naïm et la proc’ qui ne savait pas lire
Temps de lecture : 3 minutesLors de l’audience vendredi dernier, la justice a reproché les lacunes de l’enquête… à la victime. La procureure adjointe Karine Malara n’a pas lu le PV où Naïm se plaignait de violences policières. Récit d’une audience hallucinante.