Justice nulle part
La violence policière prospère là où sa dénégation prolifère
Le pouvoir policier tient autant du flashball qu’à toutes les connivences ordinaires qui l’entretient : toutes celles et ceux qui regardent le policier comme un « agent » indispensable au maintien de l’ordre public, comme un « collègue » du même corps, un « auxiliaire » de justice.
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Selon que vous serez policier ou misérable…*
Temps de lecture : 5 minutesNaïm face à la police, volet 2. Il a été agressé par la police en janvier 2020 à Vaulx-en-Velin. Mais c’est lui qui comparaît devant la justice. Sa plainte a été enterrée par le parquet. Flagrant déni décortique le fonctionnement d’une banale justice à deux vitesses.
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Affaires policières : un parquet très immobile
Temps de lecture : 3 minutesMonsieur classement sans suite au tribunal, volet 4. Les dossiers impliquant la police pourraient souvent être « dépaysés » vers d’autres tribunaux pour atténuer la pression policière locale. Mais la justice semble préférer acheter la paix sociale avec son bras armé.
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Intimidations contre Flagrant déni : comment le proc’ a bloqué le dossier
Temps de lecture : 2 minutesMonsieur classement sans suite au tribunal, volet 3. Un dessaisissement injustifié, un « oubli » du dossier, et une coïncidence troublante. L’inaction du parquet a entraîné l’effacement des preuves… et le classement de la plainte.
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Flagrant déni contre-attaque
Temps de lecture : 2 minutesMonsieur classement sans suite au tribunal, volet 2. Nous déposons plainte devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). En parallèle, nous assignons l’État pour « faute lourde ». Parmi les victimes de violences policières maltraitées par la justice, cette dernière procédure pourrait faire des émules.
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Un procureur, comment ça marche ?
Temps de lecture : 2 minutesMonsieur classement sans suite au tribunal, volet 1. A l’intérieur du parquet de Lyon se trouve un tout-puissant magistrat chargé des affaires impliquant la police.
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BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante (suite)
Temps de lecture : 2 minutesMême pour l’IGPN et le procureur, les deux agents de la BAC ont commis des violences « incompréhensibles ». Pourtant au procès, les policiers ont affirmé avoir agi en toute légalité. L’institution policière semble d’accord : ils sont désormais formateurs en techniques d’intervention.
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Procès de la BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante
Temps de lecture : 3 minutesLa justice traîne, et l’administration se tait. Deux ans après la conclusion de l’enquête, les policiers mis en cause dans l’agression d’Arthur courent toujours. Pire : nombre d’entre eux ont été promus.
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Pire que l’IGPN : les « bœufs-carottes » des banlieues
Temps de lecture : 2 minutesQuelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 3/3. A l’ombre de la tristement célèbre inspection nationale, 90 % des plaintes contre la police sont traitées par des « services déontologie » invisibles et encore plus partiaux et inefficaces. La conclusion s’impose : ils doivent disparaître.
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Plaintes contre la police : cachez ces chiffres que je ne saurais voir
Temps de lecture : < 1 minuteQuelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 2/3. Les statistiques sur le traitement des infractions policières existent, mais le gouvernement les tient secrètes. En pleine campagne législative, la transparence s’impose !
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Menaces au tribunal : violences policières de père en fils
Temps de lecture : 2 minutesAu procès de la BAC de Lyon en avril dernier, un homme a menacé Arthur dans le hall du tribunal. Selon une source policière, il s’agit d’un membre récemment retraité de la BRI… et le père d’un des prévenus. Ce mercredi, une plainte a été déposée.