Justice nulle part

La violence policière prospère là où sa dénégation prolifère

Le pouvoir policier tient autant du flashball qu’à toutes les connivences ordinaires qui l’entretiennent : toutes celles et ceux qui regardent le policier comme un « agent » indispensable au maintien de l’ordre public, comme un « collègue » du même corps, un « auxiliaire » de justice.

  • En Guadeloupe, la gendarmerie tue “sans regrets”

    En Guadeloupe, la gendarmerie tue “sans regrets”

    Temps de lecture : 3 minutes C’est le seul procès pour soi-disant « refus d’obtempérer » ayant abouti à une condamnation d’un agent de la force publique à de la prison ferme. Le procès en appel devait se tenir à Lyon, le 28 Novembre 2022. Il vient d’être reporté et aura lieu en Octobre 2023.

  • Naïm et la proc’ qui ne savait pas lire

    Naïm et la proc’ qui ne savait pas lire

    Temps de lecture : 3 minutes Lors de l’audience vendredi dernier, la justice a reproché les lacunes de l’enquête… à la victime. La procureure adjointe Karine Malara n’a pas lu le PV où Naïm se plaignait de violences policières. Récit d’une audience hallucinante.

  • Selon que vous serez policier ou misérable…*

    Selon que vous serez policier ou misérable…*

    Temps de lecture : 5 minutes Naïm face à la police, volet 2. Il a été agressé par la police en janvier 2020 à Vaulx-en-Velin. Mais c’est lui qui comparaît devant la justice. Sa plainte a été enterrée par le parquet. Flagrant déni décortique le fonctionnement d’une banale justice à deux vitesses.

  • Affaires policières : un parquet très immobile

    Affaires policières : un parquet très immobile

    Temps de lecture : 3 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 4. Les dossiers impliquant la police pourraient souvent être « dépaysés » vers d’autres tribunaux pour atténuer la pression policière locale. Mais la justice semble préférer acheter la paix sociale avec son bras armé.

  • Intimidations contre Flagrant déni : comment le proc’ a bloqué le dossier

    Intimidations contre Flagrant déni : comment le proc’ a bloqué le dossier

    Temps de lecture : 2 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 3. Un dessaisissement injustifié, un « oubli » du dossier, et une coïncidence troublante. L’inaction du parquet a entraîné l’effacement des preuves… et le classement de la plainte.

  • Flagrant déni contre-attaque

    Flagrant déni contre-attaque

    Temps de lecture : 2 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 2. Nous déposons plainte devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). En parallèle, nous assignons l’État pour « faute lourde ». Parmi les victimes de violences policières maltraitées par la justice, cette dernière procédure pourrait faire des émules.

  • Un procureur, comment ça marche ?

    Un procureur, comment ça marche ?

    Temps de lecture : 2 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 1. A l’intérieur du parquet de Lyon se trouve un tout-puissant magistrat chargé des affaires impliquant la police.

  • BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante (suite)

    BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante (suite)

    Temps de lecture : 2 minutes Même pour l’IGPN et le procureur, les deux agents de la BAC ont commis des violences « incompréhensibles ». Pourtant au procès, les policiers ont affirmé avoir agi en toute légalité. L’institution policière semble d’accord : ils sont désormais formateurs en techniques d’intervention.

  • Procès de la BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante

    Procès de la BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante

    Temps de lecture : 3 minutes La justice traîne, et l’administration se tait. Deux ans après la conclusion de l’enquête, les policiers mis en cause dans l’agression d’Arthur courent toujours. Pire : nombre d’entre eux ont été promus.

  • Pire que l’IGPN   : les « bœufs-carottes » des banlieues

    Pire que l’IGPN   : les « bœufs-carottes » des banlieues

    Temps de lecture : 2 minutes Quelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 3/3. A l’ombre de la tristement célèbre inspection nationale, 90 % des plaintes contre la police sont traitées par des « services déontologie » invisibles et encore plus partiaux et inefficaces. La conclusion s’impose : ils doivent disparaître.

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