BAC de Lyon : un coup de matraque oublié. Analyse des images.

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Temps de lecture : 2 minutes 9 dents cassées en quête de justice, acte 1. Flagrant déni publie une contre-expertise des images de l’agression et une vidéo qui décrivent le coup de matraque oublié jusqu’ici par la justice. Seuls les deux policiers poursuivis ont pu donner le coup fatal.

Illustration de Laura

Cliquez ici pour lire la contre-expertise de Flagrant déni

La procédure pénale concernant les violences subies par Arthur NACIRI à Lyon le 10 décembre 2019 aux mains de la BAC, comporte 4 flux d’images de la scène. L’agression a été filmée sous 3 angles de vue différents (souvent complémentaires) et photographiée sous un 4ème angle, à raison d’en moyenne 2 à 3 photos par seconde, d’une excellente qualité.

Après avoir synchronisé ces images, Flagrant déni décrit la scène et ses protagonistes (I) puis dresse les causes possibles des blessures d’Arthur aux dents (II). Il en résulte que seuls 5 ou 6 policiers ont été en contact physique avec la victime (I.1.). 5 d’entre eux avaient un arme de type « contondant » (II.2.), identifiée par l’expert comme cause de la
blessure (II.1.).

Seuls les deux fonctionnaires poursuivis ont pu porter le coup fatal (II.2.). L’expert saisi par la justice a omis un coup de matraque tonfa asséné en direction de la tête d’Arthur (I.2.). L’agression, qui dure seulement 13 secondes, semble remplir les critères de la « scène unique de violences ». Selon cette jurisprudence, l’ensemble des participants à une action violente peuvent être condamnés pour les blessures infligées à la victime, indépendamment de leur rôle personnel (III).

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