Cellules déontologies
A l’ombre de la tristement célèbre IGPN, 90 % des plaintes contre la police sont traitées par des « services déontologie » invisibles et encore plus partiaux et inefficaces. Ce véritable bureau des enquêtes ineffectives est réservé aux classes populaires et permet de faire mentir les statistiques.
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Vous aimez l’IGPN ? Vous allez adorer les « cellules déontologie »
Temps de lecture : 2 minutesL’IGPN ne cesse d’affirmer qu’elle ne traite que 10 % des enquêtes ouvertes après des violences policières. Mais où passent les autres ? Souvent, elles échouent entre les mains des « cellules déontologie » : concentrés sur les affaires les moins visibles, ces services se révèlent partiaux et inefficaces.
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Procès du policier B. : l’enquête à trous de la cellule déontologie 2/2
Temps de lecture : 5 minutesMalgré une enquête bâclée, le procureur a classé sans suite la plainte d’Abdelkader, 14 ans au moment des faits. C’est donc ce dernier qui a donc dû convoquer le policier devant le tribunal de Lyon, par le biais d’une procédure rarissime. L’audience se tiendra ce mardi 9 septembre.
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Procès du policier B. : coup de gazeuse sur un mineur et des dents cassées 1/2
Temps de lecture : 6 minutesViolemment frappé au visage par un policier en 2020, Abdelkader, 14 ans, s’était retrouvé (comme souvent dans ces affaires) poursuivi pour diverses infractions. Relaxé par le juge pour enfants en 2021, il poursuit sa quête de justice. Le procès aura lieu ce mardi 9 septembre.
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« Il n’est pas rare d’enquêter sur un collègue »
Temps de lecture : 4 minutesDes sources policières pointent les dysfonctionnements des services de déontologie, aussi bien au niveau de l’IGPN que des cellules locales. Dans un rapport récemment transmis à l’ONU, Flagrant Déni alerte sur les graves problèmes posés par ces services.
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Mort de Mehdi : une non-enquête pour un non-lieu
Temps de lecture : 8 minutesLe 7 décembre, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur les lacunes criantes du dossier. Mehdi D. a trouvé la mort en 2016 alors qu’il roulait en scooter. A-t-il été « parchoqué » par une voiture de police ? Malgré la destruction avérée de l’arrière du scooter, la justice ne s’est même pas…
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« Pire qu’en Russie, j’ai vécu en France la plus grave violence policière à mon égard »
Temps de lecture : 7 minutesRéfugié politique en France, Serge témoigne des violences policières qu’il a subies un soir de mars 2023 par la police française. Il ne voit « pas beaucoup de différences avec la police russe ».
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Les chiffres de l’IGPN, un iceberg des violences policières
Temps de lecture : 5 minutesCombien d’enquêtes ont été ouvertes pendant les manifs pour les retraites ? Ou pendant les Gilets jaunes ? Personne ne le sait ! Le ministère de l’Intérieur distille des chiffres tronqués, qui participent à l’invisibilisation des violences policières.
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Tir de LBD classé sans suite : la justice lyonnaise saisie
Temps de lecture : 2 minutesL’enquête conduite par la « cellule de déontologie » n’a jamais auditionné le principal témoin. Les deux seuls auteurs possibles du tir rejettent la responsabilité l’un sur l’autre. Une « plainte avec constitution de partie civile » a été déposée jeudi dernier.
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Retraites : les vrais chiffres du nombre de plaintes contre la police
Temps de lecture : 4 minutes11 enquêtes, vraiment Monsieur Darmanin ? La Défenseure des droits a été saisie de 56 cas. Rien que sur Paris, le parquet dénombre 20 enquêtes judiciaires à ce jour. L’IGPN ne traite qu’un cas sur 10. Bien pratique pour mettre les statistiques sous le tapis.
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Selon que vous serez policier ou misérable…*
Temps de lecture : 5 minutesNaïm face à la police, volet 2. Il a été agressé par la police en janvier 2020 à Vaulx-en-Velin. Mais c’est lui qui comparaît devant la justice. Sa plainte a été enterrée par le parquet. Flagrant déni décortique le fonctionnement d’une banale justice à deux vitesses.
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Pire que l’IGPN : les « bœufs-carottes » des banlieues
Temps de lecture : 2 minutesQuelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 3/3. A l’ombre de la tristement célèbre inspection nationale, 90 % des plaintes contre la police sont traitées par des « services déontologie » invisibles et encore plus partiaux et inefficaces. La conclusion s’impose : ils doivent disparaître.