Justice nulle part
La violence policière prospère là où sa dénégation prolifère
Le pouvoir policier tient autant du flashball qu’à toutes les connivences ordinaires qui l’entretient : toutes celles et ceux qui regardent le policier comme un « agent » indispensable au maintien de l’ordre public, comme un « collègue » du même corps, un « auxiliaire » de justice.
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« Vous avez du culot de venir ici pour déposer plainte contre des collègues »
Temps de lecture : 4 minutes Achour* a subi des violences policières à Lyon. L’hôtel de police a d’abord refusé de prendre sa plainte, avant de lui réserver un traitement peu compatissant. L’IGPN ne prend pas les plaintes, donc il n’existe aucun service d’accueil spécialisé pour les victimes.
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Violences policières : la justice blanchit mais cache son chiffre noir
Temps de lecture : 3 minutes Les procureurs trouvent deux fois plus d’excuses aux violences quand elles sont commises par des policiers. Un quart des agents considérés comme coupables sont absous en toute discrétion. Les premières statistiques dévoilées par Politis objectivent la fabrique de l’impunité.
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La justice préfère les tabassés du centre ville
Temps de lecture : 2 minutes Violences policières sur la place Bellecour : condamnation des coupables. Violences policières à Vaulx-en-Velin : condamnation de la victime. La justice « indépendante » valide la partialité du traitement des dossiers par le parquet.
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La République contre Marianne
Temps de lecture : 2 minutes Ce lundi 28 novembre à 14h, comparaîtront quatre militantes féministes devant le tribunal judiciaire de Nantes. Prévenue et également victime de violences policières, Marianne témoigne auprès de Flagrant Déni de la partialité des institutions policière et judiciaire.
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En Guadeloupe, la gendarmerie tue “sans regrets”
Temps de lecture : 3 minutes C’est le seul procès pour soi-disant « refus d’obtempérer » ayant abouti à une condamnation d’un agent de la force publique à de la prison ferme. Le procès en appel devait se tenir à Lyon, le 28 Novembre 2022. Il vient d’être reporté et aura lieu en Octobre 2023.
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Naïm et la proc’ qui ne savait pas lire
Temps de lecture : 3 minutes Lors de l’audience vendredi dernier, la justice a reproché les lacunes de l’enquête… à la victime. La procureure adjointe Karine Malara n’a pas lu le PV où Naïm se plaignait de violences policières. Récit d’une audience hallucinante.
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Selon que vous serez policier ou misérable…*
Temps de lecture : 5 minutes Naïm face à la police, volet 2. Il a été agressé par la police en janvier 2020 à Vaulx-en-Velin. Mais c’est lui qui comparaît devant la justice. Sa plainte a été enterrée par le parquet. Flagrant déni décortique le fonctionnement d’une banale justice à deux vitesses.
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Affaires policières : un parquet très immobile
Temps de lecture : 3 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 4. Les dossiers impliquant la police pourraient souvent être « dépaysés » vers d’autres tribunaux pour atténuer la pression policière locale. Mais la justice semble préférer acheter la paix sociale avec son bras armé.
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Intimidations contre Flagrant déni : comment le proc’ a bloqué le dossier
Temps de lecture : 2 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 3. Un dessaisissement injustifié, un « oubli » du dossier, et une coïncidence troublante. L’inaction du parquet a entraîné l’effacement des preuves… et le classement de la plainte.
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Flagrant déni contre-attaque
Temps de lecture : 2 minutes Monsieur classement sans suite au tribunal, volet 2. Nous déposons plainte devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). En parallèle, nous assignons l’État pour « faute lourde ». Parmi les victimes de violences policières maltraitées par la justice, cette dernière procédure pourrait faire des émules.